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mercredi 24 novembre 2010

GASTRONOMIE ALGERIENNE.

Je vous propose des recettes de cuisine algérienne que je fais moi-même. La gastronomie algerienne est variée, et subtile.

Vous pouvez également ajouter vos idées et vos recettes sur ce blog, il suffit pour celà d'écrire en cliquant sur   "commentaire" en bas de cette page.

Epices dans la gastronomie algerienne
Aujourd'hui il fait froid ! alors je vous propose une bonne chorba algérienne pour vous réchauffer vous et votre famille.
Chorba aux légumes et viande.

Ingrédients pour la chorba.

500grs de viande d’agneau, épaule ou collier.
2 oignons
2 oignons blanc frais à mettre au dernier moment
2 gousses d’ails
3  tomates fraîches
1 courgette
1 carotte
1 branche de céleri
1 bouquet de coriandre fraîche
1 piment
2 c. à soupe d’huile d’olive
½ c. à soupe  de paprika
Sel et poivre
Si vous le souhaité vous pourrez rajouter du blé vert en arabe du frick une petite poigner  en fin de cuisson.

Préparation de la chorba.


Versez l’huile dans une marmite, y délayez le paprika, joignez la viande coupée en petits morceaux, les oignons haché, l’ail, ajoutez le sel et poivre à votre convenance.
Remuez pour bien faire imprégner tous les ingrédients. Portez la marmite sur un feu doux, mouillez juste avec un demi verre  d’eau , pour que les ingrédients ne brûlent pas, et faîtes revenir doucement pendant une dizaine de minutes. Peller les tomates, coupez les en petits  morceaux  avec les oignons frais, les rajouter dans la marmite une dizaine de minutes en plus pour la cuisson.
Joignez les légumes, la coriandre ciselée, branche de céleri, le piment, mouillez avec 1,5 L d’eau, remuez laissez cuire la soupe doucement, pendant 45 minutes.
Après ce temps, retirez la branche de céleri et le piment et ajoutez du frick préalablement lavez  une petite poigner plus 2 verre d’eau  poursuivez la cuisson de votre chorba pendant 25 minutes à feux doux.  

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Artichauts farcis à l’algéroise. Dolma garnoun


Ingrédients


6 morceaux de viande d’agneau taillés dans l’épaule ou dans le gigot
Un oignon haché
6 fonds d’artichauts
500g de petits pois écossés
Un citron

Farce de viande

200g de viande haché d’agneau de préférence
Un oignon haché
Une cuillère à soupe de riz lavé
Une cuillère à soupe de persil haché
1 à 2 blancs d’œufs
Sel, poivre, cannelle
3 à 4 cuillères à soupe d’huile de tournesol

Décor

Persil, citron

Préparation


Mettez dans un fait-tout, l’huile, les morceaux de viande à revenir, joignez l’oignon, remuez, assaisonnez avec le sel, le poivre, la cannelle, couvrez d’eau, faites cuire pendant une heure.
Pendant ce temps, frottez les fonds d’artichauts avec du citron. Accommodez la viande hachée avec les épices, joignez-lui, le persil, les blancs d’œufs, malaxez le tout.
Farcissez les artichauts avec cette préparation. Une fois les morceaux de  viande cuits, retirez-les, et disposé à la place les artichauts farcis, cuisez-les pendant 30 minutes, puis ajoutez les petits pois, prolongez la cuisson 10 minutes.

lundi 22 novembre 2010

INFO ALGERIE ET INFO FRANCE, info, mode, politique,foot

Je vous présente une liste de liens pour accéder aux info Algerie par les journaux Algériens et  les  journaux Français, pour  rester en contact et s'informer des dernières info Algerie et Francaise dans l'actualité mais aussi dans la mode et votre bien-être.
JournauxAlgériens, info Algerie
http://www.lesoirdalgerie.com/             

Journaux de mode dans la presse Algérienne

Journaux de mode dans la presse Française

Journaux Français


MES PHOTOS D'ALGER.

En direction de la Grande Poste d'Alger.
Moi sur le port d'Alger.

Amirauté d'Alger.

Une des nombreuses mosquées d'Alger.

Front de mer d'Alger et son chemin de fer.
Quartier de la Grande Poste d'Alger.

Port de pêche d'Alger, vers la pêcherie.

Port d'Alger vers l'Amirauté.
Place Abdelkader d'Alger.
Moi dans les ruelles de la casbah d'Alger.
Fontaine du centre culturel d'Alger.
Intérieur du centre culturel d'Alger.
Notre Dame d'Afrique d'Alger.
Au loin, le port d'Alger.
La méditérranée Algérienne.
Musée des martyrs Algériens, d'Alger.

vendredi 5 novembre 2010

TOURISME EN ALGERIE, mes petits conseils pour voyager en Algerie.

Tourisme en Algerie.
  L'Algérie est le pays le plus grand du continent Afrique  et le 11e pays le plus grand au monde en termes de superficie totale. Situé en Afrique du Nord, une des principales attractions du tourisme en Algérie est le Sahara, le deuxième plus grand désert au monde. Quelques dunes de sables peuvent atteindre 180 mètres de hauteur. Cet État est membre de l'(Organisation mondiale du tourisme) depuis 1976 mais le tourisme en Algérie n'en est pourtant qu'à ses débuts. Les revenus liés au tourisme en Algérie ne dépassent pas les 10 % du produit intérieur brut et le pays se classe au 147e rang mondial. Le secteur du tourisme en Algérie représente 3,9 % du volume des exportations, 9,5 % du taux des investissements productifs et 8,1 % du Produit Intérieur Brut.
Les événements tragiques du début des années 1990 ont retardé le développement des infrastructures et découragé le tourisme en Algérie. Cependant la tendance tend à s'inverser avec un retour des étrangers, principalement un tourisme d'affinité venu de France. On note par exemple une augmentation de 20 % du tourisme en Algérie entre 2000 et 2005.
Les principaux concurrents sont les pays du pourtour méditerranéen dont la majorité a développé une économie fortement basée dans ce secteur
Un projet développé lors des "Assises Nationales et Internationales du Tourisme" a vu le jour prévoyant une nouvelle dynamique d'accueil et de la gestion du tourisme en Algérie. Ce projet est appelé Horizon 2025  Les investisseurs étrangers, principalement français, sont en cours de développement pour dominer le marché d'ici à 2011 et axé principalement sur une clientèle d'affaire.
Une première campagne de publicité dédiée à l'industrie a été réalisée  pour attirer les investisseurs comme la clientèle étrangère, ainsi que des mesures concrètes telles que conférences, salons professionnels ou commissions.
Zinedine Zidane a également été mis à contribution pour un nouveau spot publicitaire réalisé cette fois sous l’égide de l’opérateur de téléphonie, Wataniya Telecom Algérie, destiné à une clientèle individuelle.
Un Plan Qualité Tourisme Algérie  a été adopté par le gouvernement mais a la fin de l’année 2010, seulement 10% des structures touristiques en Algérie ont adhéré à ce programme. Cependant les investisseurs restent interressés par le potentiel du pays, ainsi que les hautes autorités puisque le représentant du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT),Frédéric Perret, a déclaré lors de la conférence de SITEV 2010, que le secteur du tourisme en algérie a un potentiel important grâce à « ses plages méditerranéennes, son fascinant parc national de Djurdjura, ses trésors humains, culturels et historiques.»

 CONSEILS PRATIQUE POUR LE TOURISME EN ALGERIE

L'Algérie est très accueillante, mais pas encore trop ouverte au tourisme, l'Algérie est pourtant un très beau pays à découvrir en dehors des tours-opérators, et mérite que vous y consacriez du temps et du cœur.
Formalité d'entrée:
1°- Trouver un hébergement, location appartement, hotel. Ne pas payer la totalité de votre réservation au départ, mais à l'arrivée.
2°- Obtenir un certificat d'hébergement de votre loueur d'appartement ou hôtel en Algerie. Impératif et sous peine de nullité, votre  certificat d'hébergement doit être signé par la mairie de votre lieu de résidence en Algérie ; Attention à votre réservation, ne payer qu'après certitude de l'obtention du dit certificat. 
3°- Trouver un billet pour l'Algérie.
4°- Prendre une assurance sanitaire/rapatriement.
5°- Obtenir un visa auprès de votre consulat de France le plus proche.
6°- Prendre des euros en espèces avec vous, et ne changer qu'au fur et à mesure.
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La première chose à régler pour du tourisme en Algérie à votre arrivée, c'est l'argent ! La monnaie Algérienne est le dinar Algérien lui même divisé en centimes de dinar, mais les centimes pas vus ! Donc  changer des euros à l'aéroport d'Alger, 50 € pour commencer ça suffit. Vous pouvez prendre un Taxi pour aller au centre ville  d'Alger, il vous faudra compter de 1200 à 1500 dinars, soit 12 à 15 € au taux de change bancaire, et 10 à 12 € au change parallèle, soit un gain de 20 à 25 % au change parallèle. J'ai toujours fait mon change sur le marché parallèle d'Alger sans aucun problème. Ne changez que 50 ou 100 € à la fois. Le taux était sur ce marché, de 12,6 à 12,8 en octobre 2010, soyez ferme sur le taux.
Pour se restaurer vous pouvez fréquenter les petits restaurants d'Alger sans aucun souci de fraîcheur, c'est bon et pas cher (pour un occidental), vers le marché Clauzel (centre d'Alger), non loin de l'ancienne église (aujourd’hui mosquée) saint Charles. Un repas dans ce type d'établissement tourne aux alentours de 2 à 3 € pour un plat complet de sardines avec crudités, et eau minérale. Attention pas d'alcool dans ces établissements en Algérie, vous êtes en terre musulmane il faut respecter les us et coutumes de ce pays.
Il y a des restaurants un peu plus à la mode occidentale mais plus coûteux, et vous pourrez si vous le souhaitez, y prendre une boisson alcoolisée.
Si vous avez la chance de louer un appartement dans Alger, alors vous aurez l'immense plaisir de faire vos courses sur l'un des  marchés d'Alger, c'est frais, c'est beau, c'est bon et les gens y sont vraiment très sympas.
Pour vos déplacements dans Alger et aux environs 100 à 150 kms je vous conseille le taxi, que vous pouvez réserver pour toute la journée, c'est top ! Comptez environ 50 € la journée.
Sur la tenue vestimentaire, soyez respectueux et pour vous mesdames, mesdemoiselles il faut oublier mini-jupe et tenue courte, décolleté etc...
Dans vos promenades l'envie de faire des photos est inévitable et normale, mais ne prenez pas un site incluant un gendarme ou un policier, ne photographiez pas une femme de face sans y être expressément invité. D'une façon générale la courtoisie et le respect des autres sont une règle d'or, vous n'aimeriez pas que l'on vienne vous photographier à votre insu !
L'Algérie durant son histoire a traversée des crises très graves, mais aujourd’hui ce beau pays est en paix, les Algériennes et les Algériens aspirent eux aussi au bonheur, alors apportez leur votre joie et vos sourires.
Des prix en Algerie; un café et un croissant 50 centimes d'euro, un poulet cuit à enporter 4 €, 1 kg de figue fraîche moins de 1 €, poire moins de 1 €, une bouteille de vin d'Algérie de Medea 1998, 4€.
Un jean ou un beau pantalon 10 à 14 €, polo 6 à 8 € sur le marché de la basse casbah d'Alger.
Vous pouvez poser vos questions en Français, Arabe, Anglais,sans problème en cliquant sur commentaire en bas de cette page, ou bien sur le forum.

lundi 1 novembre 2010

FIN DU PREMIER RETOUR EN ALGERIE

Ruelle de la casbah un vendredi
C'est vendredi jour de prière et aussi jour de repos en terre d'Islam, alors dans les rues d'Alger c'est assez calme. Peu de voiture,  ce n'est pas désagréable et nous flanons au pieds de la casbah.

Couleurs d'Alger
Notre séjour en Algerie va se terminer par une super soirée chez nos amis Abdenour. La maitresse de maison  nous a cuisinée une spécialité Algérienne la "tchekhtchoukhate" avec viande d'agneau,  de poulet et des légumes, excellent mais notre estomac était bien trop petit, et nous allons nous entraîner pour le prochain voyage.
Rue d'Alger un vendredi saint.
Descente de la casbah d'Alger.

 Le lendemain Abdenour nous retrouve à l'appartement pour nous déposer à l'aéroport Houari Boumédienne, il est tôt, 8 heures du matin et très peu de circulation car c'est le week-end pour les Algériens.





Abdenour Taximan d'Alger

SIDI FERUCH, EL DJAMILA, ALGER le 5 et 6 octobre

Complexe touristique de Sidi Feruch

Port de El-Djamila

Terrasse sur le port de El-Djamila


  Visite de  Sidi Feruch, ( sur la corniche à l'ouest d'Alger) et de son complexe touristique moderne pour les amateurs du genre ! Pour la petite histoire il faut savoir que c'est à Sidi Feruch que les Français débarquèrent en 1830 pour y rester 130 ans, la beauté du pays ne donnait sans doute pas envie de repartir ?
Visite du port  de El-Djamila (endroit charmant et balnéaire pour les gourmets de produits de la mer)  restaurants de poissons et fruits de mer, terrasse devant le port, les  vacances !
Retour sur Alger et nous allons visiter le monument dédié aux martyrs du peuple Algérien durant la guerre de libération de la présence Française. Ce monument est immense et probablement à la hauteurs des souffrances endurées par les Algériennes et Algériens. Mais ce qui est étonnant c'est cette absence de haine vis à vis des Français, bien au contraire mon mari et moi-même avons été chaleureusemenr accueillis partout, et cela donne envie d'y retourner plus longtemps encore.
Monument des martyrs à Alger
En fin d'après midi nous sommes invités chez Abdenour pour le café, ambiance familliale et moment de détente.

BOU HAROUN, TIPAZA le 04 octobre

Port de Bou Haroun, Algérie.


BOU HAROUN

Histoire ancienne

En 1830, sur le site appelé « Haouch ez Zaouia », il n'y avait que des palmiers nains et des fourrés de câpriers. Les lieux étaient inhabités.
Bou-Haroun n’existait pas, la présence de nombreuses koubas maraboutiques dont celle du vénéré « Bou-Haroun » située dans un ravin est probablement à l'origine du nom du village.
D'abord simple hameau de Téfeschoun, le village est situé entre ce ravin et celui de Sidi-Hassine, plus-connu sous le nom de « Ravin des voleurs ».
L’anse de Bou Haroun était cependant connue depuis l’antiquité pour son corail.
Sous l’occupation turque, pêcheurs espagnols, napolitains et siciliens y pratiquaient la pêche au poisson bleu malgré les eaux peu profondes du rivage qui les contraignaient à pousser leurs embarcations pour prendre la mer et les hâler chaque soir sur la plage pour les mettre à l’abri des vagues déferlantes.

Présence française

Peu après l’arrivée des Français, des pêcheurs espagnols  de l’île de Minorque, des Italiens de Naples, des îles de Procida et d’Ischia s’installent sur la plage et sont rejoint par leurs familles.
A cette époque, l'Algérie se trouvait au confluent de plusieurs courants migratoires.
Dès le 6 juin 1831, Ferrer Jéronomo, originaire de Calpé arrive à Bou-Haroun, les hommes viennent seuls, ils s'abritent à côté de leur bateau, dans de pauvres cabanes de roseaux ou de planches ou parfois dans des grottes.
La sécurité s'améliorant les femmes ne tardent pas à  rejoindre Bou Haroun, contribuant à l'amélioration de leur confort ménager.
De nombreuses familles originaires d'Espagne continentale et des îles Baléares, notamment de l'île de Minorque éprouvée par une sévère crise économique, arrivent sur la côte et à Bou Haroun.
Bien connu des Italiens du royaume des Deux-Siciles, le littoral voit arriver des émigrants originaires de la région de Naples et des îles de Procida et d'Ischia dont l'économie était complètement ruinée par le séisme de 1883.
Un membre de la famille Rotolo aurait été le premier à tirer son bateau sur la plage de Bou-Haroun. Il y sera suivi par beaucoup d'autres.
Installés sommairement dans de petites maisons édifiées sur le domaine maritime, peu mobiles, ayant de nombreux enfants et de vieux parents, ces hommes habitués aux caprices de la Méditerranée, à ses redoutables grains accompagnés de grosses pluies orageuses, résistent aux difficiles conditions de vie et de travail sur leurs palangriers.

Deux hameaux : un seul cœur « Bou Haroun »

Deux hameaux voient le jour, l’un sur la falaise « le village Prats » sur la propriété de Monsieur Guillaume Prats, l’autre sur la plage « Tefeschoun  » habité par les pêcheurs, un peu plus bas, le hameau maritime abritait des pêcheurs originaires d'Espagne et d'Italie dont la plupart ont opté pour la nationalité française.
Leurs enfants font leur service militaire dans la Marine nationale ou dans l'Armée d'Afrique.
Ils constitueront le village appelé Bou-Haroun du nom du Marabout enterré dans une kouba proche.
En 1904, soixante dix-huit familles sont encore indûment installées de façon précaire sur la plage de Bou-Haroun. Beaucoup sont pauvres, mais cette pauvreté n'engendre pas la misère. Les hommes travaillent avec acharnement et en dépit de rudes conditions d'existence, « ils tiennent là où d'autres abandonnent ». Ils sont alimentés par un puit et par deux sources, dont l'eau est saumâtre dès que les vagues déferlent sur la plage. Le débit de deux sources captées sur la propriété de M. Prats sera dirigé vers le village par une conduite installée sur sa propriété.
M. Prats s'engage par écrit à autoriser sans indemnité la pose ainsi que tous les travaux qui seront entrepris utérieurement pour l'entretien de cette conduite.
Enfin, ils n'ont toujours pas de port et doivent dès trois ou quatre heures du matin pousser leurs palangriers à la mer et le soir les tirer à terre en rentrant dans l'eau glacée jusqu'à la poitrine.
Pour le préfet d'Alger, ces hommes sont à l'origine d'une ressource et d'une industrie de conserveurs salaisonniers. C'est donc au plus vite « qu'il faut les fixer en leur faisant engager leurs capitaux dans la colonie ».
En 1905, trente cinq familles de pêcheurs de Bou-Haroun, qui avaient opté pour la nationalité française sont installées sur douze hectares de terres agricoles ; d’autres peuvent acquérir un lot à bâtir sur la falaise et abandonner leur installation rudimentaire de la plage.

Première usine

En 1903, la pénurie de sardines sur les côtes bretonnes incite les deux frères Thimothée et Jean-Guillaume Ampart à se fixer à Bou-Haroun après avoir apprécié les qualités des marins-pêcheurs d'origine espagnole et italienne.
Connaissant bien leur métier de conserveur et maîtrisant parfaitement les techniques de préparation et d'emboîtage, ils ouvrent en 1909 leur première usine.

Le port

En 1954, des jetées sont construites sous l’impulsion de Monsieur Louis Amat, maire d’Oued Alleug, qui dote ainsi l’anse de Bou-Haroun d’un port abrité en eaux profondes.
Après l'exode de 1962 et devant la nécessité d'encourager la pêche toujours pratiquée selon les méthodes des anciens immigrés d'Espagne et d'Italie, le nouveau gouvernement algérien s'est empressé d'utiliser les plans français qui existaient depuis longtemps. C'est ainsi qu'un vaste port bien abrité a été construit.
Restaurant de Bou Haroun

La côte vers Tipaza
Retour à Bou Haroun


Poissons fraichement pêchés

En retournant à Tipaza nous nous arrêtons au port de Bou-Haroun qui est à 52 kms d’Alger centre. Il y a là une flottille de chalutiers assez importante, et une activité de pêche non négligeable. Sur le port des restaurants proposent des produits de la pêche locale, produits frais et absolument délicieux, à ne pas manquer, pour des prix qui vous ouvrent l’appétit !
Petit détour sur la route de Tipaza pour aller visiter le tombeau de la chrétienne.
A Tipaza, visite des ruines romaines dans la ville et parcourons la ville à pieds, restaurants de poissons, échoppes fruits locaux comme figues fraîches 1 à 1,2 € le kilo, poires d’Algérie absolument délicieuses, raisin, melon, pêche (avec du goût !) sans compter les légumes que je vous conseille de déguster.
Le midi plat de sardines fraîches, salade de tomate du jardin, oignons et olives noires, nous terminons sur un plateau de fruits frais : 2 € par personne avec un super accueil et de jolis sourires.
Nous allons vers le phare de Tipaza en empruntant sur le  chemin un escalier romain, mais arrivé au bout l’accès du phare est interdit (zone  militaire).
Sur le retour notre chauffeur  nous offre un thé à la menthe sur la braise, hum !
Petite halte sur le retour à la pêcherie du port de Bou-Haroun, nous y achetons des gambas sauvages et non d’élevage !
Le soir je fais revenir les gambas à la poêle avec un peu d’ail une pincée de sel et de poivre, c’est un festin.
Colonne antique à Tipaza

Djebel région de Tipaza
Tombeau de la chrétienne

Escaliers romain de Tipaza
Mosquée de Tipaza