LA CASBAH D'ALGER
La casbah d'Alger est un chef-d'oeuvre architectural, la casbah d'alger est le nom donné à la médina d'Alger. Elle a été très abimée par la colonisation qui a rasée la casbah d'Alger en partie basse pour y construire des rues plus larges mais en défigurant une partie de cette casbah. La surpopulation et l'usure du temps aidé par les tremblements de terre ont malmenés cette superbe médina, de son vrai nom, mais que les Européens nomme la casbah d'Alger. Mais la casbah d'Alger est un patrimoine architectural et historique qu'il faut absolument préserver. La casbah est classée monument historique dès 1887 et inscrite (enfin !) au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1992.
Un peu d'histoire de la Casbah d'Alger, d'après source encylopédique wikipédia.
La Casbah d'Alger est une commune de la wilaya d'Alger en Algérie.
La Casbah d'Alger appelée « la Casbah » (en arabe : القصبة, « la Citadelle », désignée sans mentionner le nom de la ville) est un quartier historique d’Alger comprenant aujourd’hui la vieille ville.
C'est le premier noyau urbain de la ville d'Alger depuis la haute antiquité (VIe siècle av. J.-C.). Elle s'appelle Casbah depuis la période turque.
La casbah d'Alger,fondée par le souverain ziride Bologhine ibn Ziri. La forteresse qui domine la ville, est construite à l’époque ottomane entre 1516 (débutée par Arudj Barberousse) et 1592 (achevée sous le règne de Kheder Pacha). Son dernier locataire fut dey Hussein. Le général de Bounnont y séjourna en juillet 1830, lors de l’invasion de l’Algérie par les troupes françaises à Sidi Feruch.
Nouvellement élus par le « congrès de la Soummam», les membres du CEE (Comité de coordination et d'exécution) : Albane Ramdane Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda véritables dirigeants de la révolution, avaient décidé de siéger dans la Casbah d'Alger où ils pensaient avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, de meilleures liaisons et surtout parce qu'ils étaient persuadés que la capitale était propice à la clandestinité totale, avec ses « planques », ses « caches » multiples, ses nombreux agents de liaison perdus dans la masse et les protections de toute sorte dont ils pourraient bénéficier. Et puis siéger à Alger, c'était aussi être au cœur de l'Algérie et y appliquer la guérilla urbaine, aussi importante à leurs yeux que les combats et les actions dans les djebels.
La Casbah d'Alger est le lieu essentiel de la « bataille d'Alger » en 1957. Selon Yacef Saadi le chef de la Zone Autonome d'Alger. (ZAA), c'est l'affrontement qui opposa la 10e Division Parachutiste et les indépendantistes du FLN. Selon le général Massu, c'est l'ensemble des actions de toutes sortes, autant humaines que policières, menés par les forces de l'ordre pour enrayer le terrorisme. Sur le terrain, la dite « bataille » est remportée par l'armée française qui démantela complètement les réseaux FLN et l'organisation politico-administrative de la Zone autonome d'Alger, en employant les méthodes qui furent en suite systématisées : recherche du renseignement par tous les moyens, y compris la torture, puis, surtout à partir de juin 1957 retournement et manipulation des ralliés, encadrement et contrôle de la population.
L'infiltration par le GRE dans le réseau de courriers de Yacef Saadi permet la localisation de ce dernier, qui est capturé le 23 septembre, au 3, rue Caton dans la Casbah d'Alger, en octobre c'est l'exécuteur du FLN, Ali la Pointe qui, cerné avec ses compagnons Hassiba Ben Bouali, Hamid Bouhmidi et Petit Omar au 5 rue des Abderrames, son refuge fut plastiqué par les parachutistes du 1er REP, l'énorme explosion tua également 17 civils du voisinage dont 4 fillettes de quatre et cinq ans dans la casbah d'Alger.
Aujourd'hui la Casbah d'Alger est en paix, mais c'est le temps qui est source de soucis, et l'état Algérien, avec l'UNESCO en font la restauration, c'est un très important patrimoine qu'il faut absolument préserver.
Visite de la Casbah d'Alger
La casbah d'Alger est un chef-d'oeuvre architectural, la casbah d'alger est le nom donné à la médina d'Alger. Elle a été très abimée par la colonisation qui a rasée la casbah d'Alger en partie basse pour y construire des rues plus larges mais en défigurant une partie de cette casbah. La surpopulation et l'usure du temps aidé par les tremblements de terre ont malmenés cette superbe médina, de son vrai nom, mais que les Européens nomme la casbah d'Alger. Mais la casbah d'Alger est un patrimoine architectural et historique qu'il faut absolument préserver. La casbah est classée monument historique dès 1887 et inscrite (enfin !) au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1992.
Un peu d'histoire de la Casbah d'Alger, d'après source encylopédique wikipédia.
La Casbah d'Alger est une commune de la wilaya d'Alger en Algérie.
La Casbah d'Alger appelée « la Casbah » (en arabe : القصبة, « la Citadelle », désignée sans mentionner le nom de la ville) est un quartier historique d’Alger comprenant aujourd’hui la vieille ville.
Elle compte une population de 62 582 hab.(2005) et 104 300 hab./km
La casbah d'Alger,fondée par le souverain ziride Bologhine ibn Ziri. La forteresse qui domine la ville, est construite à l’époque ottomane entre 1516 (débutée par Arudj Barberousse) et 1592 (achevée sous le règne de Kheder Pacha). Son dernier locataire fut dey Hussein. Le général de Bounnont y séjourna en juillet 1830, lors de l’invasion de l’Algérie par les troupes françaises à Sidi Feruch.
Nouvellement élus par le « congrès de la Soummam», les membres du CEE (Comité de coordination et d'exécution) : Albane Ramdane Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda véritables dirigeants de la révolution, avaient décidé de siéger dans la Casbah d'Alger où ils pensaient avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, de meilleures liaisons et surtout parce qu'ils étaient persuadés que la capitale était propice à la clandestinité totale, avec ses « planques », ses « caches » multiples, ses nombreux agents de liaison perdus dans la masse et les protections de toute sorte dont ils pourraient bénéficier. Et puis siéger à Alger, c'était aussi être au cœur de l'Algérie et y appliquer la guérilla urbaine, aussi importante à leurs yeux que les combats et les actions dans les djebels.
La Casbah d'Alger est le lieu essentiel de la « bataille d'Alger » en 1957. Selon Yacef Saadi le chef de la Zone Autonome d'Alger. (ZAA), c'est l'affrontement qui opposa la 10e Division Parachutiste et les indépendantistes du FLN. Selon le général Massu, c'est l'ensemble des actions de toutes sortes, autant humaines que policières, menés par les forces de l'ordre pour enrayer le terrorisme. Sur le terrain, la dite « bataille » est remportée par l'armée française qui démantela complètement les réseaux FLN et l'organisation politico-administrative de la Zone autonome d'Alger, en employant les méthodes qui furent en suite systématisées : recherche du renseignement par tous les moyens, y compris la torture, puis, surtout à partir de juin 1957 retournement et manipulation des ralliés, encadrement et contrôle de la population.
L'infiltration par le GRE dans le réseau de courriers de Yacef Saadi permet la localisation de ce dernier, qui est capturé le 23 septembre, au 3, rue Caton dans la Casbah d'Alger, en octobre c'est l'exécuteur du FLN, Ali la Pointe qui, cerné avec ses compagnons Hassiba Ben Bouali, Hamid Bouhmidi et Petit Omar au 5 rue des Abderrames, son refuge fut plastiqué par les parachutistes du 1er REP, l'énorme explosion tua également 17 civils du voisinage dont 4 fillettes de quatre et cinq ans dans la casbah d'Alger.
Aujourd'hui la Casbah d'Alger est en paix, mais c'est le temps qui est source de soucis, et l'état Algérien, avec l'UNESCO en font la restauration, c'est un très important patrimoine qu'il faut absolument préserver.
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Casbah d'Alger au XVI ième siècle. |
Aujourd’hui nous allons explorer la Casbah d'Alger et malgré les conseils de certains guides sur Alger et l’Algérie nous nous y rendons seuls c'est-à-dire mon mari et moi-même, il est dit aussi qu’il vaut mieux prévenir le commissariat en bas de la Casbah d'Alger de sa visite si vous n’êtes pas en groupe ! Alors nous ne prévenons personne et pénétrons dans la casbah d'Alger, ce lieu mythique.
Et nous voici empruntant une étroite ruelle de la casbah d'Alger, large de 1,5 à 2 mètres avec marches et sombre de surcroit.
La Casbah d'Alger c’est une colline dans Alger sur laquelle existe un enchevêtrement de maisons construites il y a plusieurs siècles, en partie par les Ottomans.
En fait dans la Casbah d'Alger il y a la casbah basse qui est un dédale de ruelles avec de multiples escaliers et pleines d’échoppes vendant des vêtements, ustensiles divers, chaussures, textiles, alimentation, micro boutiques ou il est possible de se restaurer. La Casbah d'Alger c’est une mini ville avec les commodités d’usages, et des habitants d'une rares gentillesse.
Et tout en haut c’est la Casbah d'Alger "haute" avec comme point culminant le fort d’Orléans qui maintenant est occupé par l’état major militaire Algérien. A côté une prison.
Nous passons 4 heures dans la Casbah d'Alger haute et basse, avec un accueil exeptionnel des habitants, nous invitant à visiter échoppes, ateliers d’artisans, et un prenons un café dans un petit bar de la Casbah d'Alger. Il n’y a aucun problème de sécurité et tous les Algériens sont très sympathiques et chaleureux, il faut, et c’est évidant, respecter les habitants et avant de faire une photo, la moindre des règles du savoir vivre est de demander aux gens qui vous entourent si cela est possible. Une règle d’or, ne prenez pas une femme en photo de face sans y être autorisé, c’est du respect élémentaire !
Nous faisons la connaissance de Mohamed qui nous montrera toutes les facettes de la Casbah d'Alger et vraiment nous sommes ravis.
Sur notre chemin nous sommes invités à visiter une ébénisterie dans la Casbah d'Alger, et faisons connaissance avec Khaled.
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Porte Ottomane de la casbah d'Alger. |
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Fontaine dans la casbah d'Alger. |
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Intérieur Ottoman dans la casbah d'Alger |
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La vie dans la casbah d'Alger |
Sur le chemin du retour de la casbah nous visitons la Tombe d’un Marabout, haut lieu sacré ; et après une toilette du visage, des mains et des pieds nous sommes invités à manger le couscous offert aux fidèles, pénétrant en ce lieu saint, mon mari informe le gardien qu'il n'est pas de confession musulmane, réponse du gardien ; tous les hommes sont frères, entrée donc et soyez le bienvenu, voilà une belle leçon d'humanité.
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Enfants dans la casbah d'Alger. |
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